Bras de Saint Paul, ouest réunion
Aller-retour
+750 m / -750 m
Balisage discret, parfois inexistant, jaune
Départ Saint Paul, même retour
Quelques panneaux au début seulement
Visorando, Komoot, AllTrails compatibles
Accès en voiture uniquement
Parking sur route ou bas-côté
Pas d’autorisation spécifique requise
Saison sèche préférable, mai à octobre
Altitude max autour de 800 mètres
Aucun point d’eau potable
Aucun abri ni refuge sur le sentier
Présentation générale et charme de l’itinéraire
La randonnée du Bras de Saint Paul est une marche pleine de surprise, entre gorges profondes, passages ombragés et traversées rafraîchissantes.
Un itinéraire unique pour ceux qui aiment marcher longtemps, prendre le temps, sentir l’humidité de la roche et l’énergie d’un cours d’eau puissant.
Une aventure qui marque.
Dès les premiers pas, on sent que cette rando est différente.
Il y a cette humidité dans l’air, cette odeur de mousse, et ce bruit constant de l’eau qui vous accompagne comme une musique de fond.
Le sentier du Bras de Saint Paul n’est pas là pour épater avec de grandes vues dégagées ou des sommets lointains. Non.
C’est une marche de gorge, d’intimité, d’ombre et de fraîcheur.
On longe le cours d’eau, on traverse des petits gués, on grimpe parfois sur des blocs.
C’est vivant. C’est brut.
Et c’est ce qui rend cette randonnée si belle.
Moi, j’aime ces marches où on reste proche du sol, les pieds parfois mouillés, et l’âme complètement libre.
Informations techniques et accès
Le parcours fait environ 13,5 kilomètres aller-retour, pour un dénivelé positif de 750 mètres.
Il faut compter en moyenne 6h à 7h selon le rythme et les pauses.
Le départ se fait à proximité du centre-ville de Saint Paul, mais très vite, on quitte le monde urbain pour plonger dans la nature.
L’accès est possible en voiture, avec un stationnement assez facile en semaine.
Pas de boucle ici, c’est un aller-retour, mais on ne s’en lasse pas.
Le balisage est assez discret, parfois absent, donc une application GPS comme Komoot ou Visorando est un vrai atout.
Cette rando est exigeante par sa durée, mais elle reste accessible si on est motivé et un peu habitué à marcher longtemps.
Particularités du terrain et matériel conseillé
Le sentier suit le lit du Bras de Saint Paul, donc le terrain est très varié.
Parfois on marche sur un sentier bien tracé, parfois sur des rochers, parfois carrément dans l’eau.
Les chaussures doivent être solides, avec une bonne accroche.
Et surtout, elles doivent sécher vite, car on se mouille presque à coup sûr.
Une paire de chaussettes de rechange dans le sac, c’est pas du luxe.
Il faut prévoir beaucoup d’eau, car il n’y a pas de sources potables.
Un vêtement de pluie est aussi recommandé, même si le ciel est clair au départ.
Le soleil tape dans certaines parties ouvertes, donc casquette, lunettes et crème sont indispensables.
C’est un terrain qui demande de l’attention, mais qui récompense par sa beauté sauvage.

Sécurité, signalisation, météo et couverture réseau
Il y a peu de panneaux ou de balises visibles tout au long du sentier.
Le parcours suit assez naturellement la rivière, mais il est parfois facile de se tromper ou de perdre le sentier.
Il faut donc rester attentif, surtout après une pluie où le niveau de l’eau peut monter rapidement.
Le réseau téléphonique est très aléatoire, souvent inexistant dans les parties profondes de la gorge.
Il est important d’informer quelqu’un avant de partir, surtout si vous partez seul.
La météo change vite ici.
Ce qui commence comme une belle journée peut finir en gros orage.
Il faut toujours partir tôt et garder un œil sur le ciel.
Et même s’il n’y a pas d’abris sur le chemin, quelques arbres denses permettent de se protéger un peu en cas d’averse.
Ambiance, paysages, rencontre ou anecdote personnelle marquante
Ce jour-là, j’étais parti avec deux amis, sans grande attente.
Juste une envie de marcher, de respirer.
Après deux heures, alors qu’on traversait un passage sur des blocs humides, on a entendu un bruit dans les arbres.
Un bruit fort, régulier.
C’était un groupe de tangues, une vraie famille, en train de fouiller le sol. Ils ne nous ont même pas vus.
On est resté là, à les observer, comme des enfants.
Puis la pluie est arrivée. Forte, brutale. On a continué malgré tout.
On était trempés, glissants, mais vivants.
Et quand on est arrivé à un petit bassin, en fin de parcours, on a sauté dedans comme des fous.
C’était froid. Mais c’était parfait.
Une randonnée, pour moi, c’est ça.
Ce mélange d’imprévu, de fatigue, et de bonheur pur.
